Exemple de bilan vital naturopathique pour chien 1/2

Maria est la maîtresse d’un bichon maltais de 2 ans et demi. Depuis quelques mois, dit-elle, il n’arrive pas à se guérir d’une pyodermite. Cette pyodermite a commencé par des démangeaisons suite à une longue promenade dans une prairie près de chez des amis. Elle lui a d’abord donné un bain, l’a bien brossé, et le vétérinaire l’a placé sous Epicalm, ce qui n’a rien amélioré. Elle retourne en consultation vétérinaire au bout de trois semaines. Son chien se gratte incessamment, sa peau s’est infectée et présente des zones très inflammatoires, avec des croûtes, et du pus. Le vétérinaire élimine la démodécie, puis conclut à une pyodermite. Le chien est placé sous antibiotiques pendant quinze jours et cortisone pendant huit jours.
Bien entendu, après les médicaments, surtout à l’arrêt brutale de la cortisone, les symptômes reviennent et son chien se remet a se gratter toute la journée. Il devient irritable, mange moins, du coup Maria va voir un naturopathe pour humains de sa région, qu’on lui a conseillé. Celui-ci détoxine d’abord le foie et la peau du chien, ce qui est une excellente démarche. Puis il conseille à Maria de lui donner trois granules/jour de Graphites en homéopathie et du Soufre en oligo-éléments, 3 granions par semaine. Cependant, ces indications sont valables pour un humain, mais hélas pas pour un chien. Au résultat, rien n’améliore ce pauvre chien qui « devient obsédé par ses démangeaisons ». Au terme de quelques mois de galère et de pyodermite chronique pour ce petit bichon maltais, Maria « tombe sur nous » et demande un bilan vital.
Comme expliqué dans l’exemple concernant le chat, le technicien-conseil va chercher le facteur déclenchant. Le staphylocoque occasionne le symptôme, certes, mais n’est pas le facteur initial. Le technicien-conseil, spontanément, pense bien entendu à une dermatite atopique, donc allergique. La pyodermite n’est pas guérie pour le moment ; on se positionne ici dans le cas de la maladie chronique puisque ce petit bichon maltais en souffre depuis déjà plus de trois mois au moment où son bilan vital est réalisé.
A l’aide de la table d’homéopathie énergétique, après l’examen attentif de cette anamnèse, trois remèdes sont sélectionnés en doses-globules pour être présentés au chien. Il s’agit de Lilium tigrinum, Pulex iritans, et Chamomilla vulgaris. Maria se procure les trois tubes doses-globules, pour moins de 5 € donc, chacun dans la même dilution, (qui était une dilution moyenne korsakovienne), puis le soir même les présente à son chien selon les indications fournies par nos services. Son chien, rapporte-t-elle, a hésité entre Chamomilla et Pulex irritans, puis finalement a choisi les deux. Il a tergiversé tout de même autour de Lilium Tigrinum. Lilium tigrinum, le complémentaire homéopathique, fut donné le lendemain matin. Maria met de côté les deux tubes instinctivement retenus par son chien.
Une fois cette étape réalisée, nous passons à la table de phytothérapie énergétique. Trois plantes médicinales ressortent comme guides d’orientation naturopathique pour son chien : Melisse, Propolis et Bourrache.
Maria se procure ces deux plantes en dilutions à l’eau distillée, en petits flacons de 30 ml, (moins de 10 euros pour les deux), puisqu’il s’agit pour le moment de réaliser le bilan vital. Conformément aux instructions du technicien-conseil, Maria présente ensuite à son chien les trois plantes retenues dans la table de phytothérapie énergétique. Spontanément, son petit bichon choisit la Mélisse et ensuite la Bourrache. La propolis a semblé l’intéresser, note-t-elle, mais « comme ça, juste pour voir ». Mélisse + Bourrache ont donc eu ensemble la faveur de son chien, bien que celui-ci attire aussi notre attention sur la Propolis.